Pour assister à une conférence de tous les savoirs, il faut être adhérent à l’UIAD.
Vous pouvez vous s’inscrire aux 30 conférences organisées durant l’année (code K00).
Une fois l’inscription réglée, il n’est pas nécessaire alors de réserver sur le site Internet pour y assister.
Si vous ne vous inscrivez pas pour l 'ensemble des conférences, vous pouvez cependant vous inscrire en ligne à l'unité ( 5 € ) en cliquant sur le bouton « Réserver » de la conférence qui vous intéresse et payer par carte bancaire. Vous pouvez aussi régler par chèque ou espèce à l’accueil de notre siège (Hôtel de Belmont).
Télécharger: le programme :
La pauvreté est considérée comme une violation manifeste des droits économiques, sociaux et culturels et comme partie intégrante des droits de l’homme. La lutte contre cette pauvreté touche tous les pays sur tous les continents. C’est le combat du siècle.
J’ai participé à ce combat dans le cadre de mes responsabilités au sein des Nations Unies et de l’Alliance Mondiale des Villes contre la Pauvreté du PNUD que j’ai coordonnée durant une dizaine d’années.
La question qui nous interpelle est pourquoi, malgré tous les engagements pris par la communauté internationale pour éradiquer la pauvreté, plus du tiers de la population de la planète continue à vivre dans le dénuement et la précarité avec moins de 2 dollars par jour. Près de 800 millions d’habitants ne mangent pas à leur faim. C’est à se demander si la multiplication des textes sur les droits ne tue pas le Droit.
"Aujourd'hui on n'a plus le droit
Ni d'avoir faim ni d'avoir froid"
Ces paroles de l'hymne des Restos du Cœur créés en 1985 par Coluche sont toujours d'actualité.
Que faisons-nous pour faire face aux besoins des personnes en grande précarité qui sont de plus en plus nombreuses à nous solliciter ?
Nous essayerons de répondre à cette question en vous décrivant nos différentes actions.
Jean Paul Cezard président des restos du cœur de l’Isère
Brigitte Cotte vice-présidente des restos du cœur de l’Isère
Les Presses universitaires de Grenoble ont publié récemment deux ouvrages de Daniel Bloch. Le premier consacré à l’histoire récente de l’enseignement professionnel et le second à son avenir.
Une histoire résolument engagée, compte tenu de ses diverses fonctions, de président de l’Institut national polytechnique puis de l’Université Joseph Fourier, à Grenoble, mais aussi au niveau national, comme recteur de plusieurs académies et de directeur des enseignements supérieurs.
Mais également acteur majeur de diverses réformes introduites au sein du ministère de l’éducation nationale, en proximité avec les ministres successifs, de Jean-Pierre Chevènement à Najat Vallaud Belkacem, en passant par René Monory, Lionel Jospin, Claude Allègre ou François Fillon. On notera également le nom d’Alexandre Portier en couverture de l’ouvrage portant sur l’avenir de l’enseignement professionnel, devenu depuis ministre de l’Enseignement professionnel.
On note, parmi ces réformes, l’introduction du baccalauréat professionnel ainsi que l’objectif de 80 % de la classe d’âge à conduire au niveau du baccalauréat.
Il s’agira ici de traiter des enseignements professionnels secondaires comme supérieurs courts, ceux dont est issue la moitié des sortants du système éducatif. Ces enseignements forment les ouvriers, les employés jusqu’aux cadres intermédiaires, un ensemble qui représente 60 % de la population active. Trop souvent, eux aussi, situés dans un angle mort.
Qu'elles soient végétales ou animales, mobiles ou fixées, seules ou groupées, sous toutes les latitudes certaines espèces marines sont capables de modifier leur milieu de vie ponctuellement ou durablement.
L’Europe a pour projet d’émettre une monnaie virtuelle en complément des pièces et billets en euro. L’euro numérique pourrait être déployé à partir de 2027 ou 2028 et serait ouvert à toute personne ou entreprise dans la zone euro.
Pourquoi un euro numérique ?
En quoi se distingue-t-il des cryptos tels que bitcoin ? Implique-t-il la fin du cash en espèces ?
David Billiemaz, Président des Amis de la Compagnie Stéphane et Gil Emprin, professeur retraité, historien et conseiller scientifique du musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère.
Cette conférence à deux voix, largement illustrée, permettra dans un premier temps de caractériser la Compagnie Stéphane en marquant son originalité par rapport aux autres maquis, Vercors, Glières, …
Né en 1919, Stéphane (Etienne Poitau) issu de Saint-Cyr n'avait que 24 ans en 1943 et a su concevoir de véritables actions de guérilla contre l'occupant.
On pourra mesurer ce que représentait l'entrée dans le maquis pour ces jeunes gens dont beaucoup refusaient leur départ pour le Service du Travail Obligatoire (STO) en Allemagne, mais aussi le grand écart entre ce premier refus et le niveau d’exigence d’un engagement maquisard.
80 ans après la Libération, on s'intéressera aussi à la manière dont on peut entretenir aujourd'hui la mémoire de cette période.
Les oiseaux sont probablement les animaux, dits sauvages, les plus faciles à observer pour l'homme.
Ils occupent son espace sonore, nichent près de lui. Certains ont été domestiqués, d'autres sont facilement apprivoisés, mais beaucoup sont au moins familiers.
Cette proximité a favorisé la multiplication des observations comportementales qui ont surpris parfois, émerveillé souvent les hommes, tant elles semblent relever d'une forme d'intelligence.
Ou bien faudrait-il plutôt parler seulement d'instinct ?
Sans entrer dans les complexités de la neurobiologie, cette conférence proposera un tour d'horizon de ces observations et des nombreuses expériences qui ont été menées pour y voir plus clair sur cette hypothétique intelligence des oiseaux.
Le conférencier – Gérard Goujon (Ligue de protection des oiseaux)
Ornithologue amateur depuis toujours, il est collaborateur bénévole du Museum National d'Histoire Naturelle pour le baguage scientifique des oiseaux. Au sein du CORA Isère dont il a été président puis de la LPO Isère, il a créé puis assuré pendant 20 ans un cours d'initiation puis de formation à la reconnaissance des chants. Pendant tout ce temps, il a activement participé au programme de sciences participatives STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) également encadré par le Museum.
A priori, rien dans la région grenobloise ne semble devoir attirer le Tourangeau qu’est Honoré de Balzac, fasciné de surcroît par la vie parisienne. Et pourtant c’est en septembre 1832 qu’il parcourt le Dauphiné, à l’âge de trente-trois ans. Il s’est épris de la marquise de Castries, flatté qu’une si grande dame s’intéresse à ses productions littéraires. À son appel, il va la rejoindre à Aix-les-Bains où elle prend les eaux. Il fait quelques excursions à Chambéry, la Grande-Chartreuse, la vallée de l’Isère en passant par les Échelles, Saint-Laurent-du-Pont, puis Voreppe dont l’aspect le frappe particulièrement. Si la beauté des paysages le séduit, il s’empresse de regagner Paris peu après, déçu par une idylle restée désespérément platonique. Cet épisode personnel constitue le point de départ d’un curieux roman situé près de Grenoble, Le Médecin de campagne, qui se présente comme un traité d’économie rurale un brin utopique, une profession de foi politique, l’histoire d’une déconvenue sentimentale, un recueil de récits militaires et qui figurera finalement dans les Scènes de la vie de campagne.
Christiane Mure-Ravaud, agrégée de lettres, met en lumière le processus de création romanesque chez un auteur qui imagine, à partir de l’expérience qu’il vient de vivre, une fiction multiforme à la dimension à la fois spirituelle, humaine et utopique. Membre de plusieurs associations culturelles et patrimoniales, telles que l’Académie Delphinale, elle donne nombre de conférences sur d’illustres écrivains nés ou de passage dans notre région. Elle organise également des visites guidées sur les lieux qu’ils ont fréquentés et, dans la collection Escapades en Dauphiné, elle a publié trois ouvrages consacrés à Jean-Jacques Rousseau, au poète Lamartine, à Aragon et Elsa Triolet.
La Casamaures: un monument historique bâti en « or gris » au 19e. Un couple de grenoblois se ruine pour un palais orientaliste et son parc sur les rives de l’Isère,
43 ans de chantiers de sauvegarde du patrimoine:
Projection : "Un saphir bleu d’orient posé sur les pentes de la Bastille »
Projection : UIAD pinnacle: réalisation mai 2024
Editions Casamaures: 3 livres