Les Presses universitaires de Grenoble ont publié récemment deux ouvrages de Daniel Bloch. Le premier consacré à l’histoire récente de l’enseignement professionnel et le second à son avenir.
Une histoire résolument engagée, compte tenu de ses diverses fonctions, de président de l’Institut national polytechnique puis de l’Université Joseph Fourier, à Grenoble, mais aussi au niveau national, comme recteur de plusieurs académies et de directeur des enseignements supérieurs.
Mais également acteur majeur de diverses réformes introduites au sein du ministère de l’éducation nationale, en proximité avec les ministres successifs, de Jean-Pierre Chevènement à Najat Vallaud Belkacem, en passant par René Monory, Lionel Jospin, Claude Allègre ou François Fillon. On notera également le nom d’Alexandre Portier en couverture de l’ouvrage portant sur l’avenir de l’enseignement professionnel, devenu depuis ministre de l’Enseignement professionnel.
On note, parmi ces réformes, l’introduction du baccalauréat professionnel ainsi que l’objectif de 80 % de la classe d’âge à conduire au niveau du baccalauréat.
Il s’agira ici de traiter des enseignements professionnels secondaires comme supérieurs courts, ceux dont est issue la moitié des sortants du système éducatif. Ces enseignements forment les ouvriers, les employés jusqu’aux cadres intermédiaires, un ensemble qui représente 60 % de la population active. Trop souvent, eux aussi, situés dans un angle mort.